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Disparar als rellotges

  • Writer: Albert Amat Oliva
    Albert Amat Oliva
  • Jan 15, 2015
  • 1 min de lectura
Les classes révolutionnaires, au moment de l’action, ont conscience de faire éclater le continuum de l’histoire. La Grande révolution introduisit un nouveau calendrier. Le jour qui inaugure un calendrier nouveau fonctionne comme un accélérateur historique. Et c’est au fond le même jour qui revient sans cesse sous la forme des jours de fête, qui sont des jours de commémoration. Les calendriers ne mesurent donc pas le temps comme le font les horloges. Ils sont les monuments d’une conscience historique dont toute trace semble avoir disparu en Europe depuis cent ans, et qui transparaît encore dans un épisode de la révolution de juillet. Au soir du premier jour de combat, on vit en plusieurs endroits de Paris, au même moment et sans concertation, des gens tirer sur les horloges. Un témoin oculaire, qui devait peut-être sa clairvoyance au hasard de la rime, écrivit alors : « Qui le croirait ! On dit qu’irrités contre l’heure, De nouveaux Josués, au pied de chaque tour. Tiraient sur les cadrans pour arrêter le jour. »

[W. Benjamin. Sur le concept d’histoire]

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